Impossible Refuge

Production : patchwork, arts émergents

Partenaires : Mix’Art Myrys, association patchwork, arts émergents

L’œuvre est composée de plusieurs cabanes miniatures suspendues et autres débris de bois écrasés au sol sur de la terre. Une cabane agressive semble avoir creusé une brèche dans la paroi de la cabane la plus imposante. Cette dernière, fragile et usée au premier regard, laisse alors entrevoir en son intérieur une ville miniature, moderne et ultra-technologique, saturée de petits immeubles et de gratte-ciels réalisés grâce à l’impression 3D, éclairés de toute part par une multitude de petites diodes. Cette ville semble avoir trouvé refuge dans la cabane. Mais cette dernière est-elle en capacité de résister indéfiniment à la croissance urbaine ?

Une ambiance catastrophique se fait alors ressentir. Un gyrophare rouge donne l’alarme, les lampadaires grésillent et les immeubles fondent. Que restera-t-il de l’impossible refuge ? Existe-t-il seulement d’autres lieux pouvant accueillir une telle ville et la fournir en énergie ? Ici dialoguent deux visions de l’habitat : Le premier est issu des bricolages de l’enfance, de la magie que peuvent opérer les assemblages astucieux et amusant de morceaux de bois, de matières trouvées sur place (bois, cailloux, mousses, algues), convoquant la beauté et la poésie de l’habitat simple et modeste. Le second est issu des imaginaires des lectures de science-fiction, de la littérature d’anticipation, d’Orwell en passant par Barjavel ainsi que par les avancées technologiques d’aujourd’hui (robotique, impression 3D, architecture moderne). Que nous dit cette œuvre au regard de notre actualité (réchauffement climatique, consommation des ressources, avancées technologiques, etc) ?